Tuesday, January 28, 2020

Projet de thèse professionnelle

Projet de thà ¨se professionnelle Projet de thà ¨se professionnelle  «Faut-il rà ©glementer et contrà ´ler davantage les entreprises qui communiquent sur leurs engagements responsables, afin de pouvoir dà ©celer celles qui pratiquent le Greenwashing ? » Il existe trois catà ©gories de communication: Les deux premià ¨res font parties de la communication externe cest-à  -dire celle qui sadresse à   lenvironnement de lentreprise. la communication dite institutionnelle: Elle met en avant les engagements et les valeurs de lentreprise. Elle permet de sensibiliser le public à   des enjeux de socià ©tà © importants, et parfois mà ªme au soutien de grandes causes. La plupart du temps, les agences qui rà ©alisent ces campagnes publicitaires le font à   titre gracieux: on parle de campagne  «pro bono » (bà ©nà ©vole). la communication dite  «produit/service »: Issue de la stratà ©gie marketing, elle vise à   promouvoir un produit ou un service, soit directement auprà ¨s des consommateurs, soit indirectement auprà ¨s des prescripteurs tels que les journalistes. Ces deux types de communication font parties de la communication publicitaire. Ces communications sont destinà ©es à   porter à   la connaissance dun public lexistence dun produit, dun service (communication  «produit/service) ou dune action (communication institutionnelle). Elles visent à   susciter ou à   accroà ®tre le dà ©sir dacquà ©rir ce produit, dutiliser ce service ou de modifier un comportement. La dernià ¨re catà ©gorie de communication se diffà ©rencie des autres. Elle na pas les mà ªmes cibles. la communication dite interne: Dirigà ©e vers les salarià ©s de lentreprise. Ce type de communication consiste à   informer et expliquer de manià ¨re optimum lenvironnement qui entoure les salarià ©s, les guider autant que possible, et crà ©er un climat de confiance et dappartenance à   lentreprise afin de maximiser les performances de lorganisation. Le secteur emploie aujourdhui prà ¨s de 70 000 personnes en France; les entreprises lont bien compris, la communication reprà ©sente un facteur de croissance à ©conomique. Dans le cadre de cette thà ¨se, nous allons nous concentrer davantage sur la communication qui nous intà ©resse, celle dite institutionnelle. On constate que le secteur de la communication a du retard face à   sa responsabilità © environnementale, contrairement aux autres secteurs, mais il est en train de rattraper son retard, comme nous pourront le voir par la suite. II/ Justification de la problà ©matique Intà ©ressà ©e depuis mon plus jeune à ¢ge par là ©cologie puis plus rà ©cemment par le dà ©veloppement durable, il à ©tait à ©vident pour moi que ma thà ¨se professionnelle porte sur ce sujet. Étant en majeure Marketing et Communication, jai choisi en tant que sujet large la communication des entreprises sur le dà ©veloppement durable. Communiquer sur une dà ©marche de dà ©veloppement durable permet aujourdhui aux entreprises damà ©liorer (ou de maintenir) leur image. En effet, de nos jours, les entreprises sont trà ¨s soucieuses de limage quelles reflà ¨tent dans lesprit des consommateurs. Cette image est omniprà ©sente en communication dentreprise (interne et externe). Elle permet de và ©hiculer rapidement et efficacement un message synthà ©tique et constitue une rà ©elle valeur ajoutà ©e dans la communication. Depuis quelques annà ©es, avec la mà ©diatisation des dà ©sastres environnementaux (tels que la dà ©forestation ou le rà ©chauffement climatique) et les rà ©sultats dà ©tudes scientifiques alarmants sur là ©puisement de nos ressources naturelles , nous assistons à   une prise de conscience de la part des pouvoirs publics, de certaines entreprises mais aussi des citoyens. Ces derniers deviennent de plus en plus soucieux du sort de notre planà ¨te, mais aussi plus critiques face à   notre mode de vie, notre manià ¨re de produire et de consommer. Les mentalità ©s changent, et les achats responsables se multiplient. De plus en plus de personnes se disent prà ªtes à   payer plus cher un produit issu du commerce à ©quitable, ou du moins en accord avec la nature et l‘à ©thique. Ces personnes sont à   lorigine dune nouvelle faà §on de penser et dacheter: on les appelle les  «consomacteurs ». Les entreprises lont compris, actuellement, pour garder leur image ou lamà ©liorer, il faut quelles soient respectueuses de lenvironnement et soucieuses de son avenir. Beaucoup dentre elles ont donc adoptà © une stratà ©gie de communication verte revendiquant ainsi leurs engagements pour le respect de lenvironnement et pour une socià ©tà © durable. Nà ©anmoins, se forment deux catà ©gories dentreprises qui communiquent: celles qui ont rà ©ellement pris conscience de lurgence de cet engagement et qui ont concrà ¨tement modifià © leur manià ¨re de produire et de consommer. Le meilleur exemple que jai trouvà © pour illustrer cette catà ©gorie est celui de lentreprise industrielle Lafargue, qui, depuis 30 ans poursuit une politique environnementale ambitieuse en intà ©grant lenvironnement au coeur de la stratà ©gie du groupe comme un facteur de compà ©titività ©. celles qui profitent de leffet de mode du dà ©veloppement durable, pour en faire leur publicità ©, sans pour autant prendre dengagements rà ©els dans cedomaine. Elles pratiquent ce que lon appelle le greenwashing (à ©coblanchiment en Franà §ais). Cette dernià ¨re catà ©gorie dentreprises dà ©crà ©dibilise totalement le concept du dà ©veloppement durable ainsi que ses enjeux urgents. Les consommateurs ne savent plus qui ment et qui dit la và ©rità ©. Certains pensent mà ªme que le concept de dà ©veloppement durable est purement commerciale (un peu comme Halloween en France). Face à   ce phà ©nomà ¨ne, on peut alors se demander: Faudrait-il rà ©glementer et contrà ´ler davantage les entreprises qui communiquent sur leurs engagements dans le dà ©veloppement durable, afin de pouvoir dà ©celer celles qui pratiquent le greenwashing? III/ Concepts, mots-clà ©s Plusieurs mots clà ©s nà ©cessitent des dà ©finitions et explications: Communication: La communication (externe) dà ©signe lensemble des moyens mis en oeuvre pour diffuser des informations sur un produit dans une optique de vente. Malgrà © là ©volution des termes ( «rà ©clame » dans les annà ©es 1930,  «publicità ©Ã‚ » dans les annà ©es 1970 et  «communication » aujourdhui), le but de la communication a toujours à ©tà © de faire vendre des produits, des services, pour le compte dannonceurs et toujours afin de gà ©nà ©rer un retour sur investissement. Elle sert à ©galement à   augmenter la notorià ©tà © de produits, dorganisations, dentreprises et à   promouvoir leurs images. Son rà ´le est ,par consà ©quent, avant tout à ©conomique. Elle permet ainsi aux entreprises de crà ©er de la richesse et des emplois en dà ©veloppant leur notorià ©tà © et leurs dà ©bouchà ©s commerciaux sur des marchà ©s de plus en plus vaste et concurrentiels. Dà ©veloppement durable: Terme issu de lexpression anglophone  «sustainable development ». Selon la Commission Mondiale sur lEnvironnement et le Dà ©veloppement, le dà ©veloppement durable peut se dà ©finir de manià ¨re consensuelle comme  «la capacità © des gà ©nà ©rations prà ©sentes à   satisfaire leurs besoins sans compromettre laptitude des gà ©nà ©rations futures à   couvrir leurs propres besoins. » Cette dà ©finition donnà ©e en 1987 manque de prà ©cision. Le dà ©veloppement durable est une alternative au modà ¨le de dà ©veloppement actuel (excà ¨s, gà ¢chis, surexploitation, surconsommation). Face à   lurgence de la crise à ©cologique et de là ©puisement des ressources, seule lidà ©e dune croissance à ©conomique en accord avec les principes environnementaux permettra à   lhomme de survivre durablement dans des conditions favorables. Ci-dessous le schà ©ma rà ©capitulatif du dà ©veloppement durable autour de ses trois piliers: le Social, lÉconomique et lÉcologique. Le dà ©veloppement durable repose sur un certain nombre de principes: La prà ©caution, la prà ©vention et lanticipation (mà ªme en labsence de certitude scientifique) La solidarità © (sociale, gà ©ographique et gà ©nà ©rationnelle) Le dialogue ( avec lensemble des  «parties prenantes ») Là ©thique et la bonne gouvernance ( transparence de lentreprise, interne et externe) La responsabilità © (par exemple le concept du pollueur/ payeur) Greenwashing: Terme anglophone pouvant à ªtre traduit par  «verdissement dimage », mais il est à ©galement appelà ©  «Ãƒ ©co-blanchiment » ou  «maquillage vert ». Le Greenwashing consiste à   mettre en avant les efforts dune entreprise en termes de dà ©veloppement durable et de protection de lenvironnement, alors mà ªme que ces efforts ne sont pas rà ©els. Ce terme trouve son origine dans la contraction des mots  «green » (vert) et  «brainwashing » (lavage de cerveau). Il a à ©tà © employà © pour la premià ¨re fois dans le titre dun article de la revue  «Mother Jones » au dà ©but des annà ©es 1990. Le terme est aussi utilisà © pour dà ©signer le rapprochement dune entreprise avec lONU dans le cadre du Global Compact. Publicità © mensongà ¨re: Selon le Code du Droit des Affaires,  «la publicità © mensongà ¨re est une dà ©formation de la publicità © commerciale qui prà ©sente le produit ou le bien à   vendre, prestation de services à   accomplir, sous un jour trompeur et inexact en vue dattirer ladhà ©sion de la clientà ¨le. » Il faut distinguer la publicità © mensongà ¨re de la publicità © trompeuse. Une publicità © est mensongà ¨re lorsquelle contient une information fausse, alors quune publicità © de nature à   induire en erreur (interaction ou omission de certains à ©là ©ments dans le message)est trompeuse pour le consommateur (mà ªme si elle ne comporte pas de fausses informations). La publicità © mensongà ¨re ou trompeuse constitut un dà ©lit depuis la loi du 2 Juillet 1963. Cette loi a par la suite à ©tà © remplacà ©e par larticle 44 de la Loi Royer du 27 Dà ©cembre 1973, afin dà ©tendre le champ dapplication du texte. Dà ¨s que la publicità © mensongà ¨re ou trompeuse est communiquà ©e au public, il y a dà ©lit (il est instantanà ©e). Nà ©anmoins, pour quil y ait infraction ,il faut dabord une và ©ritable publicità ©, cest-à  -dire des actes destinà ©s à   attirer lattention du public, soit par voie à ©crite, soit par voie orale ou visuelle. Publicità ©: Forme de communication cherchant à   attirer lattention dun public prà ©alablement ciblà © (consommateur, usager, utilisateur, ), dans le but de linciter à   adopter un comportement souhaità © (acte dachat, à ©lection dune personnalità © politique incitation à   là ©conomie dà ©nergie, ) Selon le Code du Droit des Affaires, tout moyen dinformation du public portant sur la composition dun produit constitue une publicità © dà ¨s lors quil accompagne lobjet proposà © et que le consommateur est conduit à   en prendre connaissance pour guider son choix. IV/ Synthà ¨se provisoire de littà ©rature Problà ©matique: Faudrait-il contrà ´ler et rà ©glementer davantage les entreprises qui communiquent sur leurs engagements dans le dà ©veloppement durable, afin de pouvoir dà ©celer celles qui pratiquent le Greenwashing? Face à   cette problà ©matique, plusieurs hypothà ¨ses sont à   poser. Tout dabord, une premià ¨re notion doit à ªtre và ©rifià ©e. Le dà ©veloppement durable est-il un concept acquis par la socià ©tà ©? Les Franà §ais savent-ils le dà ©finir? Ont-ils pris conscience des enjeux quil relà ¨ve? Ho: La notion de dà ©veloppement durable est acquise en France. En 1999, 12 ans aprà ¨s la naissance de ce concept, seuls 9% des Franà §ais donnaient un contenu à   cette notion. Deux ans plus tard, Monoprix et EDF lanà §aient leurs campagnes sur le dà ©veloppement durable. La premià ¨re campagne de sensibilisation  « le dà ©veloppement daccord mais seulement sil est durable » a accà ©là ©rà © le mouvement, 20 % des Franà §ais comprenaient alors ce concept. En 2007, seulement 65% des Franà §ais interrogà ©s à ©taient capables den parler Aujourdhui, en 2010,  «le dà ©veloppement durable » est une expression qui fait partie du langage courant. Selon une enquà ªte rà ©alisà ©e par le Ministà ¨re de lÉcologie, de lÉnergie, du Dà ©veloppement durable et de la Mer, 97% des Franà §ais dà ©clarent avoir dà ©jà   entendu parler de lexpression. Ce fort pourcentage est en partie due à   toute la communication à   ce sujet (campagnes de sensibilisation, crà ©ation dun ministà ¨re dà ©dià © à   lenvironnement, publicità © verte en pleine expansion, ). Pas plus tard quaujourdhui, jai pu constater lampleur que ce concept prend petit à   petit dans la socià ©tà ©. En effet, des dizaines de panneaux publicitaires annoncent la semaine consacrà ©e du 1er au 7 avril, consacrà ©e au dà ©veloppement durable . Voici quelques exemples parmi tant dautres de publicità © que lon peut voir actuellement dans les rues de Paris. Notre premià ¨re hypothà ¨se est và ©rifià ©e. Effectivement, et heureusement, en 2010, la grande majorità © des Franà §ais se prà ©occupent, plus ou moins, de lavenir de notre planà ¨te. Tout le monde sait par exemple que les piles ne se jettent pas à   la poubelle, quon ne laisse pas leau couler quand on se brosse les dents, que la douche vaut mieux quun bain, ou encore quil faut faire une croix sur les fraises en Dà ©cembre. Ces petits gestes du quotidien, les Franà §ais sont de plus en plus nombreux à   les faire. Ils changent leurs comportements et leurs habitudes. Ce changement de mentalità ©, les entreprises lont bien remarquà © et analysà ©. Nous verrons par la suite comment elles sy sont adaptà ©es, alors que la tendance du  «moins consommer, consommer mieux » sinstalle progressivement dans le pays. Maintenant que notre premià ¨re hypothà ¨se est và ©rifià ©e, nous devons chercher à   savoir: existe-t-il dà ©jà   une rà ©glementation et un contrà ´le effectuà © sur la communication publicitaire faà ®tes par les entreprises? Si oui, alors quelle autorità © est compà ©tente? H1: La communication publicitaire des entreprises est rà ©glementà ©e et contrà ´là ©e. Des autorità ©s sont chargà ©es de la bonne application des rà ¨gles. Le secteur de la communication dispose dun encadrement rà ©glementaire. Il existe en France deux grands principes de cet encadrement: la rà ©gulation et lautorà ©gulation. Le premier principe, la rà ©gulation, est dictà © par le cadre là ©gislatif et juridique franà §ais, via les lois. Il doit à ©galement à ªtre conforme à   des lois au niveau europà ©en, appelà ©es directives. On peut par exemple citer la 2006/114/CE qui dà ©finit comme trompeuse  «toute publicità © qui, dune manià ¨re quelconque, y compris sa prà ©sentation, induit en erreur ou est susceptible dinduire en erreur les personnes auxquelles elle sadresse ou quelle touche et qui, en raison de son caractà ¨re trompeur, est susceptible daffecter leur comportement à ©conomique ou qui, pour ces raisons, porte prà ©judice ou est susceptible de porter prà ©judice à   un concurrent ». Le deuxià ¨me principe, lautorà ©gulation, est reprà ©sentà © par le Code de lICC (Chambre Internationale du Commerce). Il sagit des limites qui encadrent la publicità ©, au-delà   des obligations là ©gales, visant à   ce que le consommateur ne soit pas trompà ©, choquà ©, induit en erreur, ou incità © à   reproduire des comportements nocifs, dangereux. Il existe des instances qui ont pour rà ´le dappliquer ces principes et de sassurer de leur bonne exà ©cution. Plusieurs autorità ©s sont compà ©tentes pour rà ©guler la publicità © franà §aise. La premià ¨re et sà »rement la plus importante sappelle lARPP (Autorità © de Rà ©gulation Professionnelle de la Publicità ©). Elle a pour mission de mener une action en faveur dune publicità © loyale, và ©ridique et saine, dans lintà ©rà ªt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicità ©. Les contrà ´les de lARPP se font autant avant la diffusion de la publicità © quaprà ¨s. En France, les professionnels savent quil y a des rà ¨gles à   respecter quant à   la manià ¨re de faire une publicità ©. Ces rà ¨gles obà ©issent à   une triple logique danticipation, de concertation et de responsabilisation. Nà ©anmoins, ces rà ¨gles portent uniquement sur le contenu de la publicità ©, et en aucun cas sur les questions relatives à   la promotion du produit ou service. Ce nest pas le cas de toutes les autorità ©s. En effet, le Conseil Paritaire de la Publicità © (CPP), le Conseil de lÉthique Publicitaire (CEP) et le Comità © de rà ©daction sont des instances associà ©s à   lARPP qui gà ¨re toutes rà ©glementations en amont (cest-à  -dire avant la diffusion au public de la publicità ©) Le CEP agit principalement sur les problà ¨mes dordre à ©thique que contiendraient une publicità ©. Le CPP, lui , sert dintermà ©diaire entre l‘ARPP et les associations (qui ont des attentes face au contenu des publicità ©s). Enfin, le Jury de Dà ©ontologie Publicitaire (JPD) contrà ´le les publicità ©s en aval, donc aprà ¨s leur diffusion. Il a pour mission de communiquer les plaintes faà ®tes à   lencontre de publicità ©s et de campagnes dà ©rogeant aux rà ¨gles à ©tablies. Pour finir, lARPP ne reà §oit aucune subvention de la part de lÉtat: elle est complà ¨tement indà ©pendante. La deuxià ¨me instance compà ©tente en matià ¨re de contrà ´le publicitaire est connue: il sagit du Conseil Supà ©rieur de lAudiovisuel (CSA)C‘est un peu la police de la publicità © (et plus gà ©nà ©ralement de l‘audiovisuel). Il sassure du respect par tous les opà ©rateurs des lois et de la rà ©glementation de la communication audiovisuelle en vigueur. Il est en droit de sanctionner ceux qui sont en infraction contrairement à   l‘ARPP qui n‘a qu‘un rà ´le de contrà ´le. Le CSA est une autorità © administrative à ©galement indà ©pendante des pouvoirs publics. Dautres instances secondaires ou indirectes peuvent à ©galement intervenir de temps à   autre face aux entreprises qui ne respecteraient pas les rà ©glementations là ©gales obligatoires dans leurs publicità ©s. (par exemple la direction gà ©nà ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rà ©pression des fraudes ou encore des associations chargà ©es de la protection des consommateurs). De nombreuses recommandations ont à ©tà © crà ©Ãƒ ©s concernant le domaine du dà ©veloppement durable. La dernià ¨re a à ©tà © validà ©e le 18 juin 2009 par le Conseil dAdministration de lARPP: il sagit des nouvelles rà ¨gles de dà ©ontologie publicitaire, qui ont à ©tà © rà ©Ãƒ ©crites conformà ©ment à   lengagement pris dans la Charte pour une publicità © à ©co-responsable signà ©e en avril 2008 avec les pouvoirs publics. Ces rà ¨gles se rà ©sument en deux axes: quand il y a une promesse relative au dà ©veloppement durable: ne pas induire le consommateur en erreur. dans tous les cas, ne pas reprà ©senter de comportements contraires aux principes communà ©ment admis du dà ©veloppement durable. La premià ¨re hypothà ¨se est và ©rifià ©e, comme on la vu ci-dessus, le secteur de la publicità © est bel et bien rà ©glementer. Pourtant, le Greenwashing est un phà ©nomà ¨ne bien prà ©sent. On a à ©galement constater que ces instances sont toutes indà ©pendantes. On peut alors se demander si ces juridictions sont assez compà ©tentes? Doivent-elles à ªtre renforcà ©es par une intervention des pouvoirs publics afin de mieux surveiller les entreprises, et de stopper toute action de Greenwashing ? Doit-on crà ©er une instance spà ©cifique au dà ©veloppement durable, pour gà ©rer ce phà ©nomà ¨ne? H2: Une intervention des pouvoirs publics est nà ©cessaire pour garantir le respect des rà ¨gles de la communication publicitaire. Dix ans aprà ¨s la signature du protocole de Kyoto en 1997 sest crà ©Ãƒ © un grand ministà ¨re de lÉcologie, de lÉnergie, du Dà ©veloppement durable et de lAmà ©nagement du Territoire. Cette mà ªme annà ©e se dà ©roula le Grenelle de lEnvironnement (octobre 2007). Ces deux actions tà ©moignent de la volontà © des pouvoirs publics de faire de lenvironnement une priorità © nationale. Lors dinterrogatoires, les Franà §ais sont nombreux à   penser que ce nest ni aux citoyens, ni aux entreprises dagir et de prendre des mesures environnementales mais bel et bien aux pouvoirs publics de rà ©glementer et dexercer un contrà ´le sur leurs propres rà ©glementations. LÉtat franà §ais a mis en place des actions de sensibilisation au dà ©veloppement durable, et exige des rà ¨gles dà ©ontologiques à   ce sujet. Il se dit prà ªt à   renforcer les contraintes et les obligations envers les entreprises, sans à ©pargner le secteur de la communication. Le parlement europà ©en est intervenu rà ©cemment sur la question de limpact du marketing et de la publicità © (avec par exemple le lien entre la maigreur des mannequins et les comportements alimentaires des adolescentes). Cette thà ©matique pourrait aboutir à   davantage de rà ©glementations, comme par exemple, un encadrement plus strict de lespace publicitaire (type affichage) ou encore laccà ¨s à   limage limità © pour des produits polluants. LÉtat doit donc rà ©glementer davantage le secteur de la publicità © tant au niveau national quau niveau europà ©en. Nà ©anmoins, il na pas pour rà ´le de contrà ´ler ce domaine car des autorità ©s telles que lARPP ou le CSA sont compà ©tentes pour cette mission. De plus, louverture de lARPP aux associations devrait se traduire par une sensibilità © accrue sur les questions environnementales et des pratiques mieux pensà ©es en amont. Si cela nà ©tait pas le cas, une intervention rà ©glementaire serait alors possible. Lhypothà ¨se H1 nest pas và ©rifià ©e. Effectivement, lÉtat a pour rà ´le dencadrer et de rà ©glementer le secteur de la communication publicitaire mais cela doit se faire sans intervention de sa part car des instances sont là   pour se charger de la bonne application de ces rà ¨gles. Nà ©anmoins, il serait judicieux pour ces instances de crà ©er un service spà ©cifique, uniquement rà ©servà © aux publicità ©s vertes, aux problà ¨mes de Greenwashing et plus largement au dà ©veloppement durable. Nous avons vu que le secteur de la communication publicitaire à ©tait rà ©glementà © et contrà ´là © par des autorità ©s compà ©tentes et que les rà ¨gles à   lencontre de toute publicità ©  «verte » mensongà ¨re sà ©taient multiplià ©es depuis ces dernià ¨res annà ©es afin de mieux surveiller toute enfreinte. On peut alors se demander quelles sont les consà ©quences à   la non obà ©issance de ces rà ¨gles pour les entreprises? Que risquent-elles? H3 : Les entreprises qui pratiquent le Greenwashing sexposent à   de lourdes sanctions. Pour và ©rifier cette hypothà ¨se, il faut dabord se demander si le Greenwashing peut-à ªtre qualifià © de  «publicità © mensongà ¨re ». Selon la dà ©finition de la publicità © mensongà ¨re, qui consiste à   cacher un à ©là ©ment du produit ou du service afin dattirer ladhà ©sion de la clientà ¨le, le Greenwashing reprà ©sente bel et bien une sorte de publicità © mensongà ¨re (ou publicità © trompeuse), car les entreprises font croire aux consommateurs potentiels ce quils ont envi dentendre. Le dà ©lit de publicità © mensongà ¨re est instantanà ©e (le caractà ¨re trompeur sapprà ©cie dà ¨s le moment oà ¹ la publicità © est communiquà ©e au public). Selon le dictionnaire permanent du Droit des Affaires,  «mà ªme sil se manifeste lors de chaque communication au public, le dà ©lit de publicità © mensongà ¨re constitue une infraction unique qui ne peut à ªtre poursuivie et sanctionnà ©e quune seule fois. » Selon les articles L. 121-6 et L. 213-1, les infractions à   la rà ©glementation sur la publicità © mensongà ¨re sont passibles des sanctions suivantes: amende pouvant aller jusquà   37 500 euros. emprisonnement dune durà ©e maximum de deux ans. Les peines annoncà ©es peuvent à ªtre cumulables ou non (selon la gravità © du mensonge ou de la tromperie) De plus le maximum de lamende prà ©vue ci-dessus peut-à ªtre portà © à   50% des dà ©penses de la publicità © constituant le dà ©lit. En cas de rà ©cidive, les plafonds des amendes diffà ¨rent. (selon la clà ©mence des magistrats). Le tribunal peut exiger de la part des parties ou de lannonceur la communication de documents utiles ou de justificatifs . En cas de refus, il est en droit de saisir ces documents, et peut prononcer des pà ©nalità ©s de retard allant jusquà   4 500 euros par jour à   compter de la date de demande des documents. En tout à ©tat de cause, la sanction de la publicità © mensongà ¨re ne peut pas à ªtre assortie de linterdiction des droits civiques. Nà ©anmoins, le ministà ¨re public, le juge dinstruction ou le tribunal saisi des poursuites peuvent tous les trois ordonner la cessation de la publicità ©: cette mesure est exà ©cutoire nonobstant toutes voies de recours. Notre hypothà ¨se est và ©rifià ©e; des sanctions importantes sont appliquà ©es si les entreprises pratiquent de la publicità © mensongà ¨re ou trompeuse. Pourtant, pour de puissantes entreprises, les montants des amendes ne reprà ©sentent que trà ¨s peu, en tout cas pas assez pour les dissuader denfreindre la rà ©glementation. On sait maintenant que les entreprises pratiquant le Greenwashing prennent des risques et sexposent à   des sanctions importantes. On peut alors se demander quels sont les risques du Greenwashing, pour les entreprises qui prennent de rà ©els engagements environnementaux? H4 : Le Greenwashing dà ©crà ©dibilise le concept du dà ©veloppement durable ainsi que les entreprises qui sengagent dans de rà ©elles dà ©marches environnementales. La tentation de pratiquer le Greenwashing est grande pour les entreprises: elles rà ©pondent aux attentes des consommateurs en communiquant sur ce quils veulent entendre: qualità © du produit, à ©thique de lentreprise qui se dit irrà ©prochable du point de vue social et environnemental. Comme on la vu ci-dessus, ces pratiques qualifià ©es de  «verdissement frauduleux » sont dangereuses pour les entreprises malhonnà ªtes. Mais le danger le plus inquià ©tant se trouve au niveau du concept en lui-mà ªme. En effet, en le manipulant, les entreprises frauduleuses le vident de sa substance, renforà §ant ainsi la mà ©fiance, voire la dà ©fiance, des publics face à   linstitution. Certains consommateurs voient dà ©jà   à   travers le concept du dà ©veloppement durable une pure manipulation des entreprises pour se dà ©culpabiliser et se blanchir tout en assurant leurs ventes. Cette manià ¨re de penser est trà ¨s inquià ©tante quand on sait que certaines entreprises sont exemplaires dans leur politique environnementale, et que leur dà ©marche est plus que rà ©elle. Pour ces entreprises modà ¨les, le Greenwashing est dà ©sastreux en terme dimage. Beaucoup de ces entreprises trouvent dangereux de vouloir communiquer à   tout prix sur leurs engagements pris en faveur du dà ©veloppement durable. Cest pourquoi peu dentre elles communiquent à   ce sujet. Cest le cas des hypermarchà ©s  «Cora », engagà ©s depuis le dà ©but des annà ©es 90 dans une và ©ritable politique en faveur du dà ©veloppement durable. Lentreprise na jamais voulu communiquer à   ce sujet. Ces entreprises comme  «Cora «Ã‚ », pensent que la confiance est perdue dà ¨s quil y a exagà ©ration ou arrogance: elles limitent volontairement leur communication mà ªme si pour beaucoup dentre elles, le dà ©veloppement durable reprà ©sente un acte fort de management. Pour certains annonceurs,  «parler denvironnement ne peut que faire du bien à   lenvironnement ». Dans un sens, ils ont raison car grà ¢ce à   cette mà ©diatisation, la plupart des Franà §ais connaissent à   prà ©sent le dà ©veloppement durable et savent mà ªme le dà ©finir correctement. Pourtant, si des entreprises communiquent sur leurs engagements de dà ©veloppement durable, sans quaucune mesure ne soit prises en parallà ¨le, elles parlent bel et bien de respect de lenvironnement , tout en continuant à   le polluer autant quavant. De plus ce trop-plein dinformation prà ©sente à ©galement un cà ´tà © pervers. Gà ©nà ©ralement, ces informations sont donnà ©es sans explication, sans mode demploi, hors contexte, de manià ¨re incomplà ¨te voire mà ªme contradictoire. Cette vague dinformations à   outrance est contre- productive, et peut mà ªme conduire à   un  «ras-le-bol » gà ©nà ©ral des discours à ©cologiques. Face aux entreprises, qui, comme on la vu, ne communiquent que peu, il y a des entreprises, qui elles, au contraire, vont se venter de leurs produits respectueux, de leurs soucis environnementaux. En rà ©sumà ©, certaine communiquent à   outrance sur leurs faux engagements, tandis que dautres , honnà ªtes et engagà ©s, se tairont. Alors, qui ment? Qui dit la và ©rità ©? Qui se prà ©occupe vraiment de la planà ¨te? Qui se donne une image de bon samaritain alors quil ne lest pas? Le Greenwashing sà ¨me le dà ©sordre et le doute dans la tà ªte des consommateurs. On peut alors se demander quelles sont les consà ©quences du Greenwashing pour les consommateurs? Ont-ils conscience de ce phà ©nomà ¨ne vert frauduleux? H5 : Le Greenwashing renforce la mà ©fiance des consommateurs vis à   vis de lhonnà ªtetà © des entreprises. Certaines publicità ©s vont à   lencontre du concept de dà ©veloppement durable. Le phà ©nomà ¨ne de Greenwashing est loin dà ªtre marginal. 64% des grandes entreprises dà ©clarent mettre en avant  «souvent » ou  «de temps en temps » des arguments sociaux et environnementaux dans leurs communications. Certaines entreprises se disent » vertes » alors que la nature mà ªme de leur produit est en contradiction totale avec le respect de lenvironnement (exemple des entreprises automobiles, des laboratoires de produits chimiques ou encore des socià ©tà ©s pà ©trolià ¨res). Ces pratiques ont des impacts certains, comme linstauration du doute et de la confusion sur ce qui est vraiment à ©cologique et ce qui ne lest pas. Ces impacts, non nà ©gligeables, vont à   lencontre du concept de dà ©veloppement durable. On peut en rà ©pertorier trois principaux: lincitation à   lutilisation excessive de ressources et/ou dà ©nergie. Les publicità ©s nous encouragent au gà ¢chis. Par exemple, plusieurs marques de lessive encouragent les enfants à   se salir comme bon leur semblent, en insistant sur la facilità © à   faire disparaà ®tre les tà ¢ches. En tenant ce discours, ces publicità ©s encouragent les personnes à   multiplier les cycles de lavage en machine et ne tiennent pas compte des impacts que cela peut avoir sur lenvironnement. le fait de dà ©laisser un produit au profit dun autre, à   plus fort impact nà ©gatif sur la nature. Lexemple qui illustre le mieux cet impact est celui de la publicità © de Cristalline en fà ©vrier 2007, qui tenait le discours suivant:  « Qui prà ©tend que leau du robinet a toujours bon goà »t, ne doit pas en boire souvent! » La marque nous incite à   consommer de leau en bouteille, alors que leau du robinet est dune grande qualità ©, des plus contrà ´là ©es et offre une meilleure à ©quation environnementale que leau en bouteille. La ville de Paris et la socià ©tà © de gestion des eaux parisiennes ont portà © plainte contre la marque. la banalisation ou le dà ©ni denjeux environnementaux. Ainsi, la marque Diesel sortit en 2007 une publicità © montrant une gamme de và ªtements spà ©cialement adapter au rà ©chauffement du climat, et reprà ©sentant cette adaptation , face au climat , joyeuse et facile. Le constat est alarmant; en France, selon une à ©tude effectuà ©e par lARPP et lADEME, sur les 17 129 visuels publicitaires analysà ©s dans le cadre de là ©tude, 508 messages ont un lien avec lenvironnement. Sur ces 508 messages publicitaires, 62 ont fait dà ©bat et 30 ont posà ©s problà ¨mes. Lutilisation du thà ¨me environnemental dans la publicità © a à ©tà © multiplià © par 3 en un an. V/ Plan provisoire Introduction: Rappel sur lurgence de lapplication du concept de dà ©veloppement durable à   tous les niveaux et dans tous les domaines. I/ Le concept de dà ©veloppement durable: une obligation pour chacun A/ Au niveau des citoyens (par exemple le tri sà ©lectif) B/ Au niveau des pouvoirs publics et des États ( engagements à   respecter tels que le protocole de Kyoto) C/ Au niveau des entreprises ( la RSE, la loi NRE) II/ Les dà ©rives du concept: Surmà ©diatisation, phà ©nomà ¨ne de Greenwashing A/ Les causes de ces dà ©rives. B/ Les consà ©quences du verdissement dimage. III/ Le contrà ´le des dà ©rives A/ Les rà ¨glementations obligatoires en terme de communication publicitaire. B/ Les autorità ©s en charge du contrà ´le de la publicità ©. C/ Les sanctions du non respect du dispositif rà ©glementaire. Conclusion: Que faut-il mettre en p

Monday, January 20, 2020

William Blakes The Tyger Essay -- William Blake Tyger Essays

William Blake's The Tyger In â€Å"The Tyger,† William Blake uses meter and rhyme to enhance both the meaning and the rhythm of his piece. The chanting nature is reinforced by frequent end-stop and catalectic endings for the lines. By melding these devices, Blake has managed to create a powerful poem – hidden in the casual style of a nursery rhyme. The meter of â€Å"The Tyger† is mostly trochaic tetrameter (four feet per line; stressed-unstressed). Or trochaic three-and-a-half meter, really – Blake uses a catalectic ending (the dropping of the last unstressed syllable) on every trochaic line. This, along with the insertion of several iambic tetrameter lines, allows every end syllable to be stressed – thus forming a forceful beat to the poem, reminiscent of the tiger’s power. The set beat goes along with the words of the first stanza to create an image of a tiger prowling steadily through the dark forest. Blake uses this chanting, plodding rhythm as an almost musical backdrop for the reading of his poem – where he varies, it simply adds to the harmony. The first instance of iambic tetrameter occurs in the first stanza’s last line. Personally, I think Blake switched meters for that line in order to draw attention to that particular line, and place more emphasis on the first (and pervading) question of the poem. That line is the first to be non-catalectic, and, as a result, seems more complete – which is supported by the meaning of the line. The speaker is wondering what higher power could possibly have created the tiger; in speaking of a higher power, it seems only natural that that line should somehow bigger than the others, and have more weight or emphasis. Blake uses the same idea in the fifth stanza, where both ... ...to folded steel, he personifies the stars, who â€Å"water’d heaven with their tears† – presumably at the beauty and power of the tiger. This lends majesty to both that which brought them to tears – God – and that which received the tears – the tiger. The stars give the reader almost an ‘outside’ perspective on the tiger; Blake uses them in order to show what others feel for its majesty, which reflects into what conclusions the reader will draw about the subject. Through his meter and techniques, Blake well manages to enforce a chanting rhythm and powerful voice. Demanding questions and vivid images belie the simple nature of his end rhyme – which turns out to be not simple at all, but to explore a deep, driving question. (All while alluding to his previous work.) â€Å"The Tyger,† upon close inspection, is shown to both sophisticated and complicated in its methods.

Saturday, January 11, 2020

Community Health in the Event of a Sars Outbreak Essay

SARS (Severe Acute Respiratory Syndrome) is a respiratory illness caused by a coronavirus, originally reported in Asia in February 2003 and spread to over two dozen countries before being contained (Centers for Disease Control and Prevention [CDC], 2005). Once infected, individuals with SARS initially develop a high fever and other flu-like symptoms including headache, body aches and â€Å"overall feeling of discomfort† before, in most cases, progressing to pneumonia (CDC, 2005). The disease was first diagnosed in a middle-aged man who had flown from China to Hong Kong. A few days after the announcement of the disease, rumors and panic began to spread, causing people to buy out food and supplies, as the Chinese government insisted the disease was under control and insisted on calm (â€Å"Timeline,† 2003). As the disease killed the man and the physician diagnosing the disease, it continued to spread through multiple countries, infecting thousands of people and killing hundreds (â€Å"SARS,† 2011). By the end of the month, Hong Kong and Vietnam were reporting cases of severe and â€Å"atypical† pneumonia (â€Å"Timeline,† 2003). In March 2003, the WHO issued a global health alert and an emergency travel advisory, and United States officials encouraged all citizens to suspend non-essential travel to the affected countries and Singapore, Ontario and Hong Kong initiated home quarantine (â€Å"Timeline,† 2003). Schools in Southeast Asia closed and there were significant economic effects as well as air travel stalled and business worldwide was affected. In April, countries threatened to quarantine entire planeloads of people if anyone on board showed symptoms, and others threatened jail time for those who obstruct the attempts to control the disease (â€Å"Timeline,† 2003). On April 3, 2003, SARS became a communicable disease for which a healthy person suspected of being infected in the United States could be quarantined against their will (â€Å"Executive Order,† 2003). By June 2003, the number of new cases had slowed down enough to end the daily WHO updates and travel advisories were slowly being lifted (â€Å"SARS,† 2011). On July 5, the WHO declared SARS had been contained (â€Å"WHO,† 2003). As of 2005, no new cases of person-to-person transmission have been reported (â€Å"Surveillance,† 2005). Indicators and Data The main epidemiological indicators for SARS identified by leading healthcare organizations such as the WHO and EpiNorth are the incubation period, infectious period, and case-fatality ratios (World Health Organization: Department of Communicable Disease Surveillance and Response [WHO/DCDSR], 2003; Kutsar, 2004). According to the WHO, the median incubation period reported was 4-5 days, with a minimum reported incubation period of 1 day in 4 cases and a maximum of 14 days reported in China. After further analysis of 1425 cases it was determined that 95% of patients would begin to experience symptoms within 14. 22 days on infection (WHO/DCDSR, 2003). The infectious period, or the period of communicability, was determined to be within the second week of illness, when patients are more severely ill and experiencing rapid deterioration (Kutsar, 2004). During the SARS outbreak of 2003, 8,093 people were infected and 774 of these people died as a result of their infection, with a case-fatality rate of 9. 6% (CDC, 2005; â€Å"Revised U. S. Surveillance,† 2003). The cases were reported from 29 countries on 4 continents, with 29 cases from the United States (â€Å"Revised U. S. Surveillance,† 2003). Other epidemiologic factors affecting the spread of SARS were found, as well. Twenty-one percent of all cases were healthcare workers involved in procedures that generated aerosols, with 3% of the United States cases and 43% of the Canadian cases being people in this group (Kutsar, 2004). Other risk factors found included â€Å"household contact with a probable case of SARS, increasing age, male sex and the presence of co-morbidities† and, in China the slaughter of wildlife for human consumption (WHO/DCDSR, 2003, p. 14). Routes of Transmission In the laboratory setting, the virus was found in respiratory droplets, feces, saliva, tears and urine (WHO/DCDSR, 2003). SARS is primarily spread through close, personal contact, such as kissing, hugging, eating or drinking, as well as being within 3 feet of a person who coughs or sneezes while infected and shedding the virus. These activities allow the respiratory droplets shed during these activities to come in contact with mucous membranes found in the eyes, nose and mouth (Kutsar, 2004). Other modes of transmission include aerosolizing procedures in hospital settings and contamination of surfaces in â€Å"healthcare facilities, households and other closed environments† (Kutsar, 2004, para. 12). There has been no confirmation of fecal-oral transmission or of transmission via water or food; however, over one-third of the earliest cases in China were among food handlers (Kutsar, 2004). Finally, there is a possibility of animal vector transmission, as discussed in regards to the Hong Kong’s Amoy Gardens (WHO/DCDSR, 2003). Effect of Outbreak on Community The SARS outbreak caused major effects on the communities affected. Based on the 2003 outbreak, one can assume similar issues would develop should the disease recur. The biggest impact to communities affected would be the strain on the healthcare system. Since SARS is a largely respiratory disease, it can cause very serious problems in the patients infected, requiring hospitalization in many cases. In the 2003 outbreak, population most likely to develop SARS was healthcare workers. As such, an increase in hospitalizations within a community with a decreased amount of healthcare workers worsens the strain on the community’s healthcare system. Further effects on the community in the event of a SARS outbreak would be seen in the closing of public buildings, such as schools. If the schools closed, as they did in Southeast Asia during the 2003 outbreak, families with two working parents would have to find alternatives for their children. With employment rates in the United States being low at this time, many people may be hesitant to ask for time off work, fearing that someone else would easily replace them in their position. These concerns could also increase the possibility of mass transmission, as many people may try to continue working while sick, not realizing they were carrying the deadly disease. Additionally, many people may procrastinate seeking medical advice on their symptoms, fearing they would be instructed to stay home from work, hospitalized or even quarantined. As evidenced in laboratory studies of the virus, virus secretion increases as the disease lingers (Kutsar, 2004). Simply, the longer a person is infected, the more easily they transmit the infection to others. As more and more of the community becomes infected, and possibly quarantined, other services in the community will suffer. Grocery store shelves may remain empty longer, as healthy staff struggle to keep up with the demand. Mail delivery may lengthen due to more postal carriers becoming ill and staying home. Businesses in general may be forced to shorten their hours due to an inability to schedule staff, resulting in problems with banking, supplies, and even medication disbursement. Further, the community health system would be greatly stressed, as the number of people needing care would grow, potentially covering a larger area than normally served and straining the resources of the public health system. This strain would impact all of the programs served out of the local offices, impacting even more people. Protocol In the State of Illinois, SARS is listed with the Class I(a) conditions that have been declared to be â€Å"contagious, infectious, or communicable and may be dangerous to the public health,† and, needs to be reported to the local health department within three hours of initial clinical suspicion (Control of Communicable Diseases Code, 2008). This can be done electronically through mail, phone, fax or the web-based system, I-NEDSS (Illinois National Electronic Disease Surveillance System) and will include case name and contact information as well that of the physician. After the local public health office has been notified, they will contact the Illinois Department of Public Health, also within three hours using the same techniques. This report shall include race, gender, and ethnicity as well (Control of Communicable Diseases Code, 2008). These reports are sent via the National Notifiable Disease Surveillance System (NNDSS), which is operated by the Centers for Disease Control (CDC) in collaboration with the Council of State and Territorial Epidemiologists (CSTE) and allows the CDC to monitor new cases and disease trends as well as evaluate the efficiency of prevention and control activities, program planning and evaluation, and policy development (Centers for Disease Control and Prevention [CDC], 2011). Modification of Care As a community health nurse, one must be constantly aware of changes in the environment served. If a report of poor air quality is issued while the community health nurse is caring for patients suffering from asthma and other respiratory disorders, immediate action must be taken as the poor air quality can cause exacerbations. First, the nurse will need to prioritize the patient load—which patient is the most susceptible to this change in air quality and should be seen first? Then, the nurse will begin calling or, if time allows, visiting the patients to check in and provide further direction. Some of the interventions the nurse may suggest are to stay indoors closing all windows and doors to prevent the poor air from entering the home and interfering with the patient’s breathing. Additional suggestions would be to limit activity which would increase the oxygen demand in the patient’s body, resulting in faster, less efficient respirations. Patients should be reminded to keep their rescue inhalers with them at all times, as well as to be sure and take all their preventative medications as prescribed. If the nurse is making home visits, s/he will be checking the medication bottles to see if the patient has been compliant. While in the home, she will auscultate the patient’s lungs to assess for worsened wheezing from baseline and recommend a visit to the patient’s physician if necessary. As the air quality reports improve in the next few days, the nurse will continue to monitor those patients most susceptible to ensure they have no residual effects from the previous days.

Friday, January 3, 2020

Nature of leadership - Free Essay Example

Sample details Pages: 5 Words: 1412 Downloads: 7 Date added: 2017/06/26 Category Statistics Essay Did you like this example? Nature of Leadership: Laurie J. Mullins states that Leadership is a relationship through which one person influences the behavior or actions of other people (Mullins 2010: 373). He says that Leadership is all about determination, personality and innate ability at the right time for a particular competitive situation. Many effective business leaders have no formal academic qualifications and each has their own individual leadership style. Leaders can motivate their followers and can design organizational contexts and make them function effectively. Don’t waste time! Our writers will create an original "Nature of leadership" essay for you Create order Criterion of leadership: Though there are lot many criterion for leadership, we in our group selected a few of them. VISION: A good leader should work hard at communicating their vision for the organization to all staff at all levels. He has to understand that their vision must appeal to the staff at both an emotional and practical level. Basically a leader has to understand the culture and values of his organization and its impact on its future development. He has to recognize blind alleys. MOTIVATION: A leader has to understand that every member has a different set of motivational stimuli, motivate them accordingly. He has to explain his decisions in terms of their benefit to the organization and its members. Most importantly a leader has to find out the flaws if any or celebrate and reward individual and team achievements. EMPOWEREMENT: An empowered leader should believe that people generally respond well when given greater responsibility for their own performance without disturbing the organizations model. For that he has to allocate sufficient resources to training and development and get a buzz when staff set and achieve their own goals. He should realize that the organization would still function if you were not there. COMMUNICATIONS: One of the most important criteria for a leader is communication skill. He has to use his communication influence to encourage two way communications at all levels in your organization. He has to encourage personal contact rather than written, mechanical or technological alternatives. Finally has to encourage a diversity of opinion and constructive criticism and walk the talk. RELATIONSHIPS: A successful leader should work hard at countering a them and us culture within your organization and maintain relationships inside and outside his team. He has to set clear codes of acceptable conduct and take action against breaches of them and stress that everyone contributes to the success of the team(s) they belong to. One of the most important qualities of a leader is that he should be able to admit a mistake when you make it. EMOTIONAL INTELLIGENCE: Mullins describes emotional intelligence as abilities such as being able to motivate oneself and persist in the face of frustrations; to control impulse and delay gratification; to regulate ones moods and keep distress from swamping the ability to think; to empathize and to hope. (Mullins 2010: 144). Emotional intelligence is the ability to think, handle situations either in frustrations or success emotionally. A leader should have this emotional intelligence so as to lead his team in critical situations. ATTITUDE: Attitudes are learned throughout life and are embodied within socialization process. They can be defined as providing a state of readiness or tendency to respond in a particular ways.(Mullins 2010: 145). A result oriented leader should have knowledge, should be expressive, should be instrumental, and ego defensive. TEAMWORK: A good leader is the one who has to create an understanding of working in groups and teams. It is necessary for him to recognize the nature of human relationships, functions, roles and factors that influence team performance and effectiveness. TIME MANAGEMENT: Time management is one of the key factors for a good leader. They should not only manage their own time but also manage their staff or teams time. They have to establish key tasks, set objectives, identify performance standards, check for constraints and decide on action plans. PROBLEM SOLVING SKILLS: Problem-solving is the removal of the barrier. A result- oriented leader should have good problem solving skills as the success of his mission depends on the problems they face and the way he solve. It may be an internal weakness, or any external threat. Group Feedback and My Capabilities: The group members in our group say that I have good visionary qualities and they say that I always plan for the future. I think that whatever plan I am making should be useful not only to me but for others and my plan should be like a generalized theory and have proofs. Coming to motivation, our group members feel that I can motivate them with my verbal skills and also induce confidence into them. One of the group member reviews me that I also reward and always give them a good feedback. My group members have trust on me and are able to rely on me and I feel that I have good empowerment skills. Whenever I lead them I dont feel authoritative rather I feel responsible which makes me a successful leader. I feel that empowerment should not be taken by yourself; members around you should choose you. I use my verbal skills and my body language in an effective manner so as to put on my thought in front of them. They will be always encouraged and convinced with my presentation skills and so I can make use them for the maximum extent so as to accomplish our mission. In any context whether it may be in formal situations, informal situations, in an organization, in completing a group activity, I feel the most important part is maintaining relations within a group. I have won my group members and they vote me positively in these criteria. I feel that as a leader, whatever I do should be convinced among my group members and the plan should be transparent. I feel that no group member should be in dark side. One of my group members states that I possess a bit low emotional intelligence. I dont agree with them completely because there are no such relevant situations where I got a chance to exhibit them. I have a few real time examples where I was chosen to convince people and I succeeded in that. When coming to attitude, each person in our group has different viewpoints regarding this criterion. One says that I am egoistic. It might not be a false judgment but its true in some issues. I am a bit EGOISTIC person, but the way I exhibit it depends on the situations and circumstances.one more member in our group says that I calm down when things doesnt go well and look for a chance or a solution. That is also true and it happens most of the time when handling worthless issues. The other member says that my attitude is good and positive always. I feel that attitude varies accordingly with peoples mindset and it is the way how they receive. Team playing is one of the best qualities which I possess. My group members also agree with this statement. They say that I am always ready to help them irrelevant of the situation. I feel that in a team di Coming to time management, I am a bit lazy person which is a drawback for being a leader. But my group members except one, praise me that I am good at managing time. May be, only one member found out my drawback and it is true. Actual reason is I need a small push up to start of my work which I am trying to rectify it. I am good at allocating time resources but poor at implementing it within given constraints. When I deal with any problematic situations, I come out of the situation and analyze the problem, find the causes, starting from the basics, question myself and solve the problem and my group members accessed me the same. But I feel every time that I have to improve my problem solving skills. I dont get satisfied at any point of time and thinks of a better way to solve a problem. I give feedback to myself most of the time. Conclusion: Overall there are lots of important qualities like VISION, MOTIVATION, RELATIONSHIPS, and COMMUNICATION SKILLS in me which make me to emerge as a successful leader, though I have a few qualities like ATTITUDE, TIME MANAGEMENT which needs to be improved. In this present scenario one should have to develop lot many qualities other than these mentioned and emerge out as a Good Leader in this changing world.